Dans une optique d’harmonisation à travers toute l’Europe, et d’un renforcement de la sécurité routière, le contrôle technique subira des changements en 2018… A partir du 20 mai 2018 s’appliquera un nouveau contrôle technique plus dur et plus coûteux. Retour sur les évolutions à venir :
Le nombre de points de contrôle augmente : le nombre de points de contrôle qui s’élève aujourd’hui à 123 augmentera à 132. Le nombre de « défaillances », anciennement appelées « défauts » évoluera également, passant de 453 à 606 défaillances.
Trois niveaux de sanctions :
- Défaillances mineures
Les défaillances mineures seront au nombre de 139, elles concerneront les véhicules nécessitant une réparation sans obligation de contre visite. - Défaillances majeures
Les défaillances majeures seront quant à elles au nombre de 340 et concerneront les véhicules soumis à une contre-visite. - Défaillances critiques
Le nouveau contrôle technique introduira la notion de « défaillance critique ». Au total, on comptera 127 défaillances critiques concernant l’état des pneus, les fuites et la corrosion excessive, les éléments de freinage… Ces défaillances critiques considérées comme des problèmes présentant un danger pour la sécurité routière et l’environnement feront l’objet d’une contre-visite. La circulation de ces véhicules sera interdite à partir de minuit le jour du contrôle, leur propriétaire ne pourra donc conduire le véhicule tant que la réparation ne sera effectuée. Un délai de deux mois est donc annoncé pour cette contre-visite. Une estimation annonce que ces défaillances critiques pourraient concerner entre 3 à 4% du parc automobile français.
Attention ! Une amende de 135€ (90€ si réglée immédiatement) sera remise au propriétaire d’un véhicule roulant avec un défaillance critique le lendemain du contrôle.
Un contrôle technique plus coûteux : effectivement, une hausse de 15 à 20% du prix du contrôle technique est à prévoir en vue de ces changements…